Galerie Photos

Les albums photos d’Ardèche, de nature et de randonnées

L’Ardèche plein la vue

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coquelicot

Galerie « gorges de l’Ardèche »

Galerie « Cévennes ardéchoises »

Galerie « Ardèche sous la neige »

Galerie « bois de Paiolive »

Galerie « paysages divers »

Galerie « flore sauvage »

Galerie « faune sauvage »

Gorges de l’Ardèche

Randonnée dans les gorges de l’Ardèche

Les Gorges de l’Ardèche, le Pont d’Arc et le Massif de la Dent de Rez sont respectivement classés en Réserve Naturelle, Site Classé et Arrêté de Biotope. Ce patrimoine fait l’objet de mesures de protection (grand site de France, réserve naturelle de France, Natura 2000, arrété préfectoral de biotope)

L’ensemble formé par le Pont d’Arc, les gorges de l’Ardèche et la dent de Rez constitue un site naturel et culturel d’exception :
– un paysage monumental
– des curiosités géologiques spectaculaires
– une bio-diversité remarquable
– un patrimoine culturel de niveau mondial

Le SGGA (Syndicat de Gestion des Gorges de l’Ardèche) a pour compétence la protection et la valorisation de ce patrimoine exceptionnel mais fragile. À ce titre il a pour mission d’accompagner le développement local par une gestion durable des espaces, respectueuse de la préservation des milieux et des espèces.

logo des guides-nature

Dans le domaine des sports et activités de nature il conduit une politique visant à coordonner les pratiques et à sensibiliser les pratiquants. Le SGGA entretient depuis longtemps des relations privilégiées avec les moniteurs Brevet d’État. Ensemble ils ont initié un partenariat actif en créant un réseau de professionnels désireux de s’inscrire dans une démarche volontaire qualitative et respectueuse des valeurs du développement durable et de l’environnement.

Ainsi est né le « Label des Guides-Nature des Gorges de l’Ardèche ». Ce label est une démarche volontaire par laquelle le moniteur s’engage à :
– une démarche qualitative de ses prestations (respect et formations…)
– une démarche d’éducation à l’environnement par une pédagogie de l’interprétation alliant plaisir de la découverte et satisfaction de comprendre.
Visitez le site internet des « Guides-Nature des Gorges de l’Ardèche ».

Ce label contribue par conséquent à la préservation du milieu naturel et culturel dans lequel se pratiquent ces activités ainsi qu’à l’éducation à l’environnement des participants.

Randonnées dans les gorges de l’Ardèche : le Pont d’Arc et les gorges de l’Ardèche reflètent une histoire d’homme, d’eau et de pierre, où la nature a façonné des paysages de pierre grandioses et majestueux qui, tout au long de l’histoire et depuis l’origine de l’homme en ce lieu, servirent de refuge.

Les gorges de l’Ardèche offrent des parcours de randonnées allant d’un niveau assez facile à un niveau sportif (voir les parcours page des randonnées.). Deux aires de bivouac proposent la possibilité de passer une nuit en immersion dans le réserve naturelle. Bien que la randonnée dans les gorges de l’Ardèche soit généralement sans difficultés majeures, certains parcours peuvent s’avérer fatigants ou techniques : sentiers rocheux et escarpés, forts dénivelés, échelle de fer, mains courantes en fer …

Orchidée

Ecologie : La réserve naturelle des gorges de l’Ardèche est intégrée au réseau Natura 2000 qui a pour objectif de contribuer à préserver la diversité biologique sur tout le territoire de l’Union Européenne. Il assure le maintien ou le rétablissement dans un état de conservation favorable des habitats naturels et des habitats d’espèces de la flore et de la faune sauvage d’intérêt communautaire.

Il est composé de sites désignés spécialement par chacun des Etats membres en application des directives européennes dites « Oiseaux » et « Habitats ». Sa création contribue en outre à la réalisation des objectifs de la convention sur la diversité biologique adoptée au « Sommet de la Terre » de Rio de Janeiro en juin 1992.

Le réseau Natura 2000 n’a pas pour objet de faire des sanctuaires de nature où toute activité humaine est à proscrire. De nos jours, le maintien de la diversité biologique, spécialement dans l’espace rural et forestier, dépend souvent de la présence, voire de la réinstallation d’activités humaines qui leur sont bénéfiques.

Les Gorges de l’Ardèche, le Pont d’Arc et le Massif de la Dent de Rez se composent de forêts sempervirentes (majoritairement chêne vert) et de ripisylves, de garrigues et de pelouses sèches, de falaises et d’éboulis rocheux, de quelques dunes de sable et de gravières, de rivière et de grottes. Le climat méditerranéen, doux et relativement sec, favorise une faune et une flore typiques de ces milieux.


Syndicat de Gestion des Gorges de l’Ardèche
Le Village – 07700 St Remèze
Tél : 04 75 98 77 31
www.gorgesdel’ardeche.fr


Écologie

La protection et la conservation des écosystèmes et de la biodiversité

ECOSYSTÈMES ET BIODIVERSITÉ

Biodiversité

la biodiversité est la diversité naturelle des organismes vivants.

La biodiversité EST la vie.

Issue de l’évolution, elle permet à celle-ci de s’exprimer encore et toujours.

Menacer et détruire la biodiversité est non seulement mettre en péril la survie de notre espèce mais aussi affaiblir et appauvrir le monde vivant dans son ensemble. Un certain nombre de programmes permettant de la préserver sont mis en oeuvre : le site du développement durable


LISTE ROUGE UICN

UICN

L’Union Internationale pour la conservation de la Nature, appelée aussi Union Mondiale pour la nature est une organisation internationale fondée en 1948 regroupant à la fois des États et des ONG.

Au sein de l’UICN, la Commission de Sauvegarde des Espèces constitue un réseau mondial de plus de 5000 experts, regroupés en groupes de spécialistes suivant les thématiques.
Le site de l’UICN

Cette commission élabore, depuis 1963, une Liste Rouge internationale des espèces menacées, actualisée environ tous les 3 ans.

Depuis 2001, la liste divises les espèces en 9 catégories :
– ÉTEINT : il ne reste aucun individu sur la planète
– ÉTEINT À L’ÉTAT SAUVAGE : il ne reste que des individus ex situ
– EN DANGER CRITIQUE D’EXTINCTION : risque d’extinction extrêmement élevé
– EN DANGER : risque d’extinction très élevé
– VULNÉRABLE : risque d’extinction élevé
– QUASI MENACÉ : sera probablement bientôt classable VULNÉRABLE
– PRÉOCCUPATION MINEURE : a priori pas de problèmes particuliers connus
– DONNÉES INSUFFISANTES : taxon trop mal connu pour être classé
– NON ÉVALUÉ : n’a pas encore été évalué selon les critères UICN

La mention d’une espèce dans une liste rouge ne constitue pas une protection réglementaire de cette espèce ; il s’agit seulement d’une base de données scientifiques la concernant et qui fait office de dispositif d’alerte pour mettre en place des mesures de conservation de cette espèce.


LA CONVENTION DE WASHINGTON

Convention de Washington

Convention de Washington (USA) ou CITES (Convention on International Trade of Endangered Species), du 3 mars 1973 sur le commerce international des espèces sauvages menacées d’extinction.
Le site de CITES

Le commerce international de la faune et de la flore sauvages est responsable de la réduction massive des effectifs de nombreuses espèces animales et végétales.

Cette convention a été élaborée afin de protéger ces effectifs et d’empêcher que le commerce international n’entraîne leur disparition. Elle compte environ 160 parties (pays, ONG). Ces pays interdisent le commerce international des espèces menacées d’extinction inscrites sur une liste et réglementent et surveillent le commerce d’autres espèces qui pourraient le devenir.


LA CONVENTION DE BONN

Convention de Bonn

Convention de Bonn du 23 juin 1979 sur la conservation des espèces migratrices appartenant à la faune sauvage (CMS : Convention on Migratory Species).
www.developpement-durable.gouv.fr/La-convention-de-Bonn

Cette convention a été élaborée afin d’assurer la conservation des espèces migratrices terrestres, marines et aériennes sur l’ensemble de leur aire de répartition (échelle mondiale).

Les Etats (« Parties ») contractants doivent accorder une attention particulière aux espèces migratrices dont l’état de conservation est défavorable. Ces espèces sont classées en 2 annexes :
– Annexe I : espèces migratrices en danger => protection stricte
– Annexe II : espèces dont l’état de conservation est défavorable et qui nécessitent la conclusion d’accords internationaux pour leur conservation.


LA CONVENTION DE BERNE

Convention Berne

Convention de Berne du 19 septembre 1979 pour la conservation de la vie sauvage et du milieu naturel de l’Europe.
www.developpement-durable.gouv.fr/La-Convention-de-Berne

Préambule de la Convention de Berne : la flore et la faune sauvages constituent un patrimoine naturel et d’une valeur esthétique, scientifique, culturelle, récréative, économique et intrinsèque, qu’il importe de préserver et de transmettre aux générations futures … ».

Élaborée par le Conseil de l’Europe, la convention est ouverte à l’adhésion des pays membres mais aussi aux pays non-membres se situant dans l’espace géographique de distribution des espèces européennes migratrices. On constate ainsi qu’elle « englobe » la Convention de Bonn pour les espèces migratrices européennes.

Moyens de protections : 4 annexes :
– Annexe I : espèces de flore strictement protégées
– Annexe II : espèces de faune strictement protégées
– Annexe III : espèces de faune protégées : les États doivent assurer le maintien de ces espèces par la réglementation de leur exploitation (chasse, cueillette, vente …)
– Annexe IV : moyens et méthodes de chasse et autres formes d’exploitation interdits


LA CONVENTION DE RAMSAR

Convention Ramsar

La convention de Ramsar

La Convention de Ramsar a pour mission « La conservation et l’utilisation rationnelle des zones humides par des actions locales, régionales et nationales et par la coopération internationale, en tant que contribution à la réalisation du développement durable dans le monde entier ».

Les zones humides sont parmi les écosystèmes les plus divers et les plus productifs. Elles fournissent des services essentiels et toute notre eau douce. Toutefois, elles continuent d’être dégradées et transformées pour d’autres usages.

La Convention a adopté une large définition des zones humides comprenant tous les lacs et cours d’eau, les aquifères souterrains, les marécages et marais, les prairies humides, les tourbières, les oasis, les estuaires, les deltas et étendues intertidales, les mangroves et autres zones côtières, les récifs coralliens et tous les sites artifi ciels tels que les étangs de pisciculture, les rizières, les retenues et les marais salés.

Dans le contexte des « trois piliers » de la Convention, les Parties contractantes s’engagent :
– à œuvrer pour l’utilisation rationnelle de toutes leurs zones humides;
– à inscrire des zones humides appropriées sur la Liste des zones humides d’importance internationale (la « Liste de Ramsar ») et à assurer leur bonne gestion;
– à coopérer au plan international dans les zones humides transfrontières, les systèmes de zones humides partagés et pour les espèces partagées.


DIRECTIVE OISEAUX

Europe

La Directive 79/409/CEE, plus généralement appelée Directive Oiseaux, du 2 avril 1979 est une mesure européenne pour promouvoir la protection et la gestion des populations d’espèces d’oiseaux sauvages du territoire européen.

Cette protection s’applique aussi bien aux oiseaux eux-mêmes qu’à leurs nids, leurs œufs et leurs habitats.

Pour les espèces d’oiseaux plus particulièrement menacées, listées à l’annexe I de la directive, celle-ci prévoit la création, par les états membres, de zones de protection spéciale (ZPS).


DIRECTIVE HABITATS FAUNE FLORE

Europe

La directive 92/43/CEE, plus généralement appelée directive Habitats Faune Flore (ou encore directive Habitats) du 21 mai 1992 concerne la conservation des habitats naturels ainsi que des espèces animales et végétales menacée en Europe dont les milieux de vie doivent faire l’objet d’une gestion conservatoire pour protéger et/ou restaurer leurs populations et/ ou surfaces.

C’est une mesure européenne de protection et de gestion des espaces naturels et des espèces de faune et de flore à valeur patrimoniale dans le respect des exigences économiques, sociales et culturelles.

Pour les espèces et milieux menacées, listés à l’annexe I et II de la directive, celle-ci prévoit, par les états membres, la création d’un réseau écologique européen de Zones Spéciales de Conservation (ZSC).


LES RÉSERVES NATURELLES

Réserves naturelles

Les Réserves Naturelles Nationales sont des espaces naturels protégés par une réglementation et une gestion adaptées du fait d’un patrimoine exceptionnel (géologie, flore, faune, écosystème, paysage).
Le site des Réserves Naturelles de France

Les Réserves Naturelles Régionales. Crées à l’échelon local ou régional, leur compétence en matière de classement et de responsabilité dépend du Conseil régional.

La France compte actuellement 341 réserves naturelles (couvrant 2 860 179 ha), réparties en :
– 170 réserves naturelles nationales (RNN), couvrant 2 750 091 ha (terrestres et maritimes, en métropole et outre-mer), dont la réserve naturelle des Terres australes françaises (2 270 000 ha)
– 173 réserves naturelles régionales (RNR)

La première réserve naturelle française, créée en 1913, fut la réserve maritime de l’archipel des Sept-Îles.
La première réserve naturelle française sur le domaine terrestre, créée en 1961, fut celle du Lac Luitel dans le massif de Belledonne.


LES PARCS NATIONAUX

Parc national

Les parcs nationaux de France sont des zones naturelles classées et protégées du fait d’une exceptionnelle richesse des milieux, des espèces animales et végétales, des paysages, et du patrimoine culturel.
La charte des parcs nationaux en permet le développement durable ainsi que la valorisation et la protection.
Le site des Parcs Nationaux de France

Ils sont structurés en deux secteurs à la réglementation distincte :
– la zone de protection (le cœur du parc) soumise à une réglementation stricte de protection de la nature
– la zone périphérique (zone d’adhésion) sur laquelle les communes sont partenaires du développement durable du parc.

La France compte actuellement neuf parcs nationaux qui font parties des joyaux du patrimoine.
Le premier parc national français crée fut celui de la Vanoise en 1963.


LES PARCS NATURELS RÉGIONAUX

PNR

Un parc naturel régional (PNR) est créé par des communes contigües qui souhaitent mettre en place un projet de conservation de leur patrimoine naturel et culturel partagé sur un territoire cohérent (parfois en dehors des limites administratives classiques).

Les parcs naturels régionaux ont été créés en France par un décret en date du 1er mars 1967. Leurs territoires sont classés par décret du premier ministre pour une période de 12 ans renouvelable. Les règles de gestion d’un parc régional figurent dans sa charte.

La France compte actuellement 46 parcs naturels régionaux (44 en métropole, 1 en Guyane et 1 en Martinique) qui représentent 13% du territoire français.

Le site des Parcs Naturels Régionaux


LES RÉSERVES DE BIOSPHÈRE

MAB

Dès 1971, l’UNESCO lance le programme « l’Homme et la biosphère » (Man and Biosphere – MAB) qui vise à fournir des bases scientifiques permettant d’apporter des réponses appropriées aux problèmes de développement durable des populations et de gestion des ressources naturelles.
Le site du programme MAB

Le MAB contribue à la mise en oeuvre des engagements issus de la Conférence de Rio de Janeiro en 1992 : agenda 21 et convention sur la biodiversité.
L’objectif est de contribuer à la conservation des écosystèmes, des paysages, des espèces et de la variabilité génétique et d’encourager un développement économique respectant la nature et la culture locale

La France compte actuellement 10 Réserves de Biosphère.


LE CONSERVATOIRE DU LITTORAL

Conservatoire du littoral

Le Conservatoire de l’espace littoral et des rivages lacustres ou Conservatoire du littoral est un établissement public français créé en 1975. Le site du Conservatoire du littoral

Établissement membre de l’Union mondiale pour la nature (UICN), le Conservatoire assure la protection de 156 000 hectares sur plus de 600 sites, représentant environ 1 500 km de rivages maritimes, soit 22 % du linéaire côtier en 2014.

Son objectif est d’acquérir un tiers du littoral français afin qu’il ne soit pas construit ou artificialisé. Il peut acquérir des terrains situés sur le littoral, mais aussi sur le domaine public maritime depuis 2002, les zones humides des départements côtiers depuis 2005, les estuaires, le domaine public fluvial et les lacs depuis 2009.


LES ZONES HUMIDES

Zones humides

Marais, tourbières, prairies humides, lagunes, mangroves… entre terre et eau, les milieux humides présentent de multiples facettes et se caractérisent par une biodiversité exceptionnelle.
Les zones humides

Elles abritent de nombreuses espèces végétales et animales. Par leurs différentes fonctions, elles jouent un rôle primordial dans la régulation de la ressource en eau, l’épuration et la prévention des crues.

Menacé par les activités humaines et les changements globaux, ce patrimoine naturel fait l’objet d’une attention toute particulière. Sa préservation représente des enjeux environnementaux, économiques et sociaux importants. Depuis bientôt 40 ans, la France s’est engagée à préserver les zones humides sur son territoire, notamment à travers la signature de la convention internationale de Ramsar.


LES ESPACES NATURELS SENSIBLES

ENS

L’Espace naturel sensible (ENS) a été institué par la loi 76.1285 du 31 décembre 1976 comme espace dont le caractère naturel est menacé et rendu vulnérable, actuellement ou potentiellement, soit en raison de la pression urbaine ou du développement des activités économiques ou de loisirs, soit en raison d’un intérêt particulier eu égard à la qualité du site ou aux caractéristiques des espèces végétales ou animales qui s’y trouvent.
Le site de Conservatoire Nature

Les espaces naturels sensibles des départements (ENS) sont un outil de protection des espaces naturels par leur acquisition foncière ou par la signature de conventions avec les propriétaires privés ou publics mis en place dans le droit français et régis par le code de l’urbanisme.
Les ENS de l’Ardèche

« Afin de préserver la qualité des sites, des paysages, des milieux naturels et des champs naturels d’expansion des crues et d’assurer la sauvegarde des habitats naturels selon les principes posés à l’article L. 110, le département, par le Conseil Général, est compétent pour élaborer et mettre en œuvre une politique de protection, de gestion et d’ouverture au public des espaces naturels sensibles, boisés ou non. (…) »

Ces espaces sont protégés pour être ouverts au public, mais on admet que la sur-fréquentation ne doit pas mettre en péril leur fonction de protection. Ils peuvent donc être fermés à certaines périodes de l’année ou accessibles sur rendez-vous, en visite guidée. Certaines parties peuvent être clôturées pour les besoins d’une gestion restauratoire par pâturage.


L’ARRÊTÉ DE PROTECTION DE BIOTOPE

Arrété de protection de biotope

L’arrêté préfectoral de protection de biotope (ou APB ou APPB), couramment appelé « arrêté de biotope » est proposé par l’État, en la personne du préfet, pour protéger un habitat naturel ou biotope abritant une ou plusieurs espèces animales et/ou végétales sauvages et protégées.
www.developpement-durable.gouv.fr
Sur le site du Muséum National d’Histoire Naturelle

Les arrêtés de protection de biotope sont des aires protégées à caractère réglementaire, qui ont pour objectif de prévenir, par des mesures réglementaires spécifiques de préservation de leurs biotopes, la disparition d’espèces protégées.

Ces biotopes sont nécessaires à leur alimentation, à leur reproduction, à leur repos ou à leur survie. Ils peuvent être constitués par des mares, des marécages, des marais, des haies, des bosquets, des landes, des dunes, des pelouses ou par toutes autres formations naturelles peu exploitées par l’homme. Il peut arriver que le biotope d’une espèce soit constitué par un lieu artificiel (combles des églises, carrières), s’il est indispensable à la survie d’une espèce protégée.


L’INVENTAIRE ZICOS

Les Zones Importantes pour la Conservation des Oiseaux Sauvages (ZICOS) sont des sites d’intérêt majeur qui hébergent des effectifs d’oiseaux sauvages jugés d’importance communautaire ou européenne.
Les ZICOS sur le site de Conservation-Nature

Cet inventaire, basé sur la présence d’espèces d’intérêt communautaire répondant à des critères numériques précis, a été réalisé par la Ligue pour la Protection des Oiseaux (LPO) et le MNHN pour le compte du ministère chargé de l’Environnement, avec l’aide des groupes ornithologiques régionaux.

Publié en 1994, cet inventaire a identifié 285 zones couvrant une superficie totale d’environ 4,7 millions d’hectares, dont 4,4 millions d’hectares de superficie terrestre, soit 8,1% de la superficie du territoire national.

La directive européenne n°79-409 du 6 avril 1979 relative à la conservation des oiseaux sauvages s’applique à tous les états membres de l’union européenne. Elle préconise de prendre « toutes les mesures nécessaires pour préserver, maintenir ou rétablir une diversité et une superficie suffisante d’habitats pour toutes les espèces d’oiseaux vivant naturellement à l’état sauvage sur le territoire européen ». C’est dans ce contexte que la France a décidé de mettre en place les ZICO.

Tout comme les autres états membres, la France s’est engagée à désigner en Zone de Protection Spéciale (ZPS) au titre de la directive Oiseaux les sites nécessitant des mesures particulières de gestion et de protection pour conserver les populations d’oiseaux sauvages remarquables en particulier ceux inscrits à l’annexe I de la directive.


L’INVENTAIRE ZNIEFF

ZNIEFF

Lancé en 1982, l’inventaire des Zones Naturelles d’Intérêt Ecologique Faunistique et Floristique (ZNIEFF) a pour objectif d’identifier et de décrire des secteurs présentant de fortes capacités biologiques et un bon état de conservation.
Les ZNIEFF sur le site de l’Inventaire National du Patrimoine Naturel
Les ZNIEFF en Ardèche

On distingue 2 types de ZNIEFF :
* les ZNIEFF de type I : secteurs de grand intérêt biologique ou écologique
* les ZNIEFF de type II : grands ensembles naturels riches et peu modifiés, offrant des potentialités biologiques importantes.

L’inventaire ZNIEFF concerne l’ensemble du territoire français, terrestre et marin.
Cet inventaire est un des éléments majeurs de la politique de protection de la nature.
Il doit être consulté dans le cadre de projets d’aménagement du territoire (document d’urbanisme, création d’espaces protégés, élaboration de schémas départementaux de carrière….).

Le ministère de l’Ecologie, du Développement durable en est le commanditaire.
Les Direction régionale de l’environnement (DIREN) en sont les maîtres d’œuvre.
Le Muséum National d’Histoire Naturelle assure, pour l’ensemble du programme, la coordination méthodologique et la validation scientifique de l’inventaire.


LE RÉSEAU NATURA 2000

Natura 2000

Avec la constitution du réseau Natura 2000, l’Europe s’est doté d’un réseau cohérent de sites écologiques dont les objectifs sont la conservation et la préservation de la biodiversité biologique et de valoriser le patrimoine naturel en matière d’espèces animales ou végétales et des milieux de vie qui les abritent.
Le portail du réseau Natura 2000
Sur le site du Muséum National d’Histoire Naturelle

Les procédures de désignation des sites Natura 2000 s’appuient sur la garantie scientifique que représente les inventaires des habitats et espèces selon une procédure validée par le Museum National d’Histoire Naturelle (MNHN).
Dans ce cadre, la concertation avec les usagers de ces territoires est primordiale car elle permet de tenir compte des spécificités et problématiques locales.

Les sites d’intérêt communautaire sont rassemblés au sein du réseau Natura 2000, qui comporte deux types de sites :
* les Zones Spéciales de Conservation (ZSC), définies par la directive 92/43/ dite directive Habitats Faune Flore.
* les Zones de Protection Spéciale, (ZPS) définies par la directive 79/409/CEE dite directive Oiseaux.


LA TRAME VERTE ET BLEUE

Trame verte bleue

La Trame verte et bleue (TVB) est un réseau écologique et outil alliant préservation de la biodiversité et aménagement du territoire.
Le site de la trame verte et bleue

La Trame verte et bleue (TVB), l’un des engagements phares du Grenelle de l’environnement, est une démarche qui vise à maintenir et à reconstituer un réseau d’échanges sur le territoire national pour que les espèces animales et végétales puissent, comme l’homme, communiquer, circuler, s’alimenter, se reproduire, se reposer… c’est-à-dire assurer leur survie, en facilitant leur adaptation au changement climatique ! Elle contribue ainsi au maintien des services que nous rend la biodiversité : qualité des eaux, pollinisation, prévention des inondations, amélioration du cadre de vie, etc.

La Trame verte et bleue constitue un outil de préservation de la biodiversité s’articulant avec l’ensemble des autres outils (stratégie de création des aires protégées, parcs nationaux, réserves naturelles, arrêtés de protection de biotope, Natura 2000, parcs naturels régionaux, plans nationaux d’actions en faveur des espèces menacées, etc.) encadrés par la stratégie nationale de biodiversité 2011-2020. En complément de ces autres outils essentiellement fondés sur la connaissance et la protection d’espèces et d’espaces remarquables, la Trame verte et bleue permet de franchir un nouveau pas en prenant en compte le fonctionnement écologique des espaces et des espèces dans l’aménagement du territoire et en s’appuyant sur la biodiversité ordinaire.


AGENDA 21

Agenda 21

L’Agenda 21 (Sommet de la Terre de Rio – 1992 ) est un projet global et concret, dont l’objectif est de mettre en oeuvre progressivement et de manière pérenne le développement durable à l’échelle d’un territoire.
Le site d’Agenda 21 France

– Un programme local d’actions en faveur du développement durable
Loin de se limiter à un système de management environnemental, l’Agenda 21 est un programme politique, impulsé par le premier élu, et qui vise le développement durable du territoire. Il décline sur le territoire les objectifs de développement durable issus du Sommet de la Terre de Rio.

– Une démarche de réflexion et d’actions partagées sur le territoire
La démarche Agenda 21 est fondée sur un diagnostic concerté et permet de concevoir un projet stratégique, traduit par un plan d’actions périodiquement évalué et renforcé.



Les acteurs de la protection de la nature



LE MUSÉUM NATIONAL D’HISTOIRE NATURELLE (MNHN)

Muséum Histoire Naturelle

Le MNHN, créé en 1635, est au carrefour des sciences de la Terre, de la Vie et de l’Homme.
Il se consacre quotidiennement, depuis près de 400 ans, à la nature et à ses relations avec l’espèce humaine. Riche de son histoire, au cœur de l’actualité, le Muséum travaille aussi pour l’avenir …
Le site du MNHN

Cinq missions pour connaître et préserver la nature.
La prise de conscience environnementale et la sauvegarde de la planète sont au cœur des débats contemporains.
Totalement engagé sur ces questions, le Muséum occupe une position de référence grâce à des missions variées : la recherche fondamentale et appliquée, la conservation et l’enrichissement des collections, l’enseignement, l’expertise et la diffusion des connaissances.

Centre de recherche, le Muséum s’appuie sur des travaux en laboratoire et des expéditions dans le monde entier, un grand éventail de disciplines, des collections exceptionnelles et une expertise reconnue.
A travers l’enseignement ou les actions de diffusion, il a également pour mission de partager ses savoirs. Avec un objectif clair : rendre les connaissances sur la nature accessibles à tous et sensibiliser le plus grand nombre à la protection de notre planète.


L’ASPAS

ASPAS

L’ASPAS a créé le conservatoire ESPACE et déposé le label « Réserves de Vie Sauvage » qui, par des acquisitions foncières, permettront une meilleure défense de la faune sauvage et plus généralement du patrimoine naturel.
Le site de L’ASPAS

Aujourd’hui, la chasse est autorisée dans plus de 70 % des Réserves Naturelles d’État existantes et dans 100 % des nouvelles Réserves de France. De même l’exploitation forestière peut se pratiquer dans tout ou partie de ces espaces dits « protégés » (comme, par exemple, dans tous les Parcs Nationaux).

Cela ampute des pans entiers de diversité biologique liée au bois mort, mais cela nuit aussi à toutes les espèces sensibles au dérangement.

L’ASPAS a réagi en créant son conservatoire ESPACE pour se doter du meilleur des outils de protection des milieux naturel : l’acquisition foncière.


FORÊTS SAUVAGES

Forets sauvages

Forêts Sauvages : fond pour la naturalité des écosystèmes
Le site de Forêts Sauvages

Forêts Sauvages a pour vocation la préservation des écosystèmes à fonctionnement naturel au travers des principaux objectifs suivant :
– promouvoir la naturalité à tous les niveaux
– éditer un périodique diffusé par voie électronique : Naturalité, la lettre de Forêts Sauvages
– protéger de façon intégrale des surfaces forestières conséquentes par la maîtrise foncière


REWILDING EUROPE

rewilding Europe

Rewilding Europe wants to make Europe a wilder place, with much more space for wildlife, wilderness and natural processes. Bringing back the variety of life for us all to enjoy and exploring new ways for people to earn a fair living from the wild.
Le site de Rewilding Europe

”Wild nature is recognised as an important and fundamental part of Europe’s natural and cultural heritage and is an essential element of a modern, prosperous, and healthy European society”


LA LIGUE DE PROTECTION DES OISEAUX (LPO)

LPO

La Ligue de Protection des Oiseaux (LPO) œuvre au quotidien pour la protection des espèces, la préservation des espaces et pour l’éducation et la sensibilisation à l’environnement.

Le site de la LPO

La LPO a été créée en 1912 pour mettre un terme au massacre du macareux moine en Bretagne, oiseau marin devenu, depuis, son symbole. Elle est le partenaire officiel en France du réseau BirdLife International.

La LPO met en œuvre des plans nationaux de restauration d’oiseaux parmi les plus menacés de France, coordonne des programmes européens de sauvegarde d’espèces et gère la réintroduction d’oiseaux menacés.

Elle participe à de grandes enquêtes nationales et internationales. Elle propose à l’État, aux collectivités régionales et locales, son expertise sur le patrimoine naturel, et concourt ainsi à la protection d’espèces et d’habitats menacés, notamment lors de projets d’infrastructures.

La LPO accueille chaque année des milliers d’oiseaux blessés, tombés du nid ou mazoutés dans ses centres de sauvegarde.


FÉDÉRATION RHÔNE-ALPES DE PROTECTION DE LA NATURE (FRAPNA)

Frapna

La Fédération Rhône-Alpes de Protection de la Nature (FRAPNA) œuvre au quotidien pour défendre les « biens communs » que sont le sol, l’air, le vivant, l’eau et agir ensemble dans une nouvelle donne territoriale.
Le site de la FRAPNA

La FRAPNA est la fédération des associations de protection de la nature de Rhône-Alpes. Elle fédère 220 associations, regroupées en 8 FRAPNA départementales.

– Comprendre : pour mieux protéger la nature et l’environnement, il est indispensable d’en saisir la complexité et de comprendre les impacts de notre mode de vie sur la nature.
– Convaincre : pour cela, l’éducation à l’environnement et au développement durable est une part importante de l’activité de la FRAPNA.
– Mobiliser : pour faire entendre la voix des associations de protection de la nature et de l’environnement
– Défendre : les « sentinelles de l’environnement » donnent les moyens à tous les citoyens d’alerter lorsque l’environnement est dégradé et d’accompagner ou de suivre sa réparation.



Hébergements

HÉBERGEMENT ET RESTAURATION

Le tourisme en Ardèche étant bien développé vous pouvez préparer vos loisirs et votre séjour avec les sites internet de villages et d’Offices du Tourisme de l’Ardèche qui proposent des liens et des adresses sur leurs secteurs respectifs.

Villages d’Ardèche :

Chacun des pittoresques villages d’Ardèche Méridionale possède généralement une bonne auberge, des chambres d’hôtes voire un petit camping. De nombreuses structures, chambres d’hôtes, campings, locations, restaurants et auberges de qualité se trouvent hors des sentiers battus et proposent des services de qualité.

 

Hébergements et restauration pour groupes, séminaires, agences de voyages …

Sont listées ci-dessous les structures ayant la capacité d’accueillir des groupes importants du type « autocars ». Cette liste a pour objet de tenter de lister toutes celles qui existent sur le secteur qui me concerne.

Village Vacances La Buissière : à Labeaume, gites et résidence « Vacances Loisirs Activ ».

Les Gites du Courbier : à St Alban-Auriolles, village de gites.

L’Escapade : à Rosières, gites pour randonneurs.

Le Domaine du Cros d’Auzon : à Vogue, châlets et mobil-homes.

Le Domaine de Chaussy : à Ruoms, hôtel-restaurant, pavillons et mobil-homes.

Hotel La Garenne : à Labeaume, dans un cadre exceptionnel, un petit hotel.

Hôtel Douce-France : à St Alban-Auriolles, hôtel-restaurant.

La Ferme De Bournet : à Grospierres, hôtel-restaurant, gites.

Hôtel Berneron : à Vallon Pt d’Arc, hôtel-restaurant.

Le Clos des Bruyères : à Vallon Pt d’Arc, hôtel-restaurant.

Le Belvédère : à Vallon Pt d’Arc, hôtel-restaurant.

Hôtel Les Cèdres à Joyeuse

Village Vacances Lou Capitelle à Vogüe

Bistrot de Pays le Bec Figue : à Labeaume.

Restaurant les Terrasses : à Ruoms, restaurant.

L’Auberge du Pt d’Arc : à Vallon Pt d’Arc, restaurant-auberge.

Le Vieil Audon : à Balazuc, gite d’étape et centre d’accueil dans un hameau coopératif.

Ferme Graverolle : à St Alban-Auriolles, une aire naturelle de pleine nature …

Centre des Blachas : à Salavas-Vallon Pont d’Arc, camping, pavillons, châlets, hébergement de groupes en dortoir.

Le gite d’étape des Aires : à Chauzon, en dortoir ou en chambres.

Gastronomie

LA CUISINE TRADITIONNELLE D’ARDÈCHE

LES INGRÉDIENTS :

LA POMME DE TERRE : appelée autrefois « tartifle » elle parait avoir été cultivée en Vivarais dès le XVI siècle. De nombreuses variétés ont existé (et existent encore) permettant tout au long de ces siècles de nourrir l’Ardéchois.

L’HUILE D’OLIVE : est la garantie d’une excellente santé du fait de sa teneur en vitamine A, en vitamine E et en acides gras mono insaturés. Pressées au moulin, 5 à 10 kilos d’olives donnent un litre de pur jus de fruits. Un taux d’acidité très bas sera le signe d’une haute qualité.

LA CHÂTAIGNE : est un fruit idéal à cause de sa richesse en sels minéraux et en oligo-éléments, en vitamine C, E, B1, B2, B6, en fibres et en glucide (2/3 amidon/saccharose)
De nombreuses variétés ont existé (et existent encore) permettant tout au long de ces siècles de nourrir l’Ardéchois.

Le MIEL : il garde les propriétés des plantes butinées par les abeilles. Miel de lavande, de sapin, de châtaignier, d’acacia…

LA MYRTILLE : l’Ardèche est également le premier producteur national de myrtilles sauvages. Très riche en vitamine C, la myrtille sauvage apporte aussi fer, magnésium, potassium et phosphore.

LE PICODON : est un fromage au lait de chèvre entier, à pâte molle blanche ou jaune, recouvert d’une croûte naturelle fleurie. Sa teneur minimale en matière grasse est de 45%. La fabrication d’un picodon nécessite au moins un demi-litre de lait.

LES PLANTES AROMATIQUES
THYM : puissant antiseptique contre la grippe, toux, rhume. Il est tonique et stimule l’apétit.
SARIETTE : exceptionnellement bénéfique sur l’appareil digestif. Tonifiant sexuel et intellectuel. Elle est digestive et carminative.
SAUGE : digestif, cholérétique, antisudoral, bactéricide, cicatrisante
ROMARIN : stimulant général et antiseptique pulmonaire, il combat les affections respiratoires.
CIBOULETTE :



padelade de pomme de terre

LA POÊLÉE (OU PADELADE)

Un bon feu de cheminée, des oignons, des pommes de terre.

Epluchez et couper en rondelles fine soignons et pomme de terre.
Cuire le tout dans une grande poêle dans laquelle vous aurez auparavant mis de l’huile (pas mal) à chauffer.
Rajouter sel, poivre, thym, sariette et feuilles de laurier.

Que voilà un plat bien gras mais bien nutritif qui s’accompagne de grillades ou de fritures de poissons et d’un bon verre de sirah.


crique ardéchoise

LA CRIQUE ARDÉCHOISE

Galette de pommes de terre râpées et d’échalottes, salée-poivrée et cuite à la poêle.

Râper 1kg de pommes de terre et quelques échalottes. Laver et égoutter les.
Ajouter une gousse d’ail râpée, un peu de lard râpé, quelques œufs bien battus, du sel, du poivre et une poignée de persil ciselé.
Bien mélanger. Partager la pâte en boulettes que vous aplatirez à la main.
Faire rissoler dans un peu d’huile d’olive.
Rajouter sel, poivre et ciboulette.

Déguster chaud ou froid, avec une salade verte ou une salade de tomates.
Il est possible et même délicieux l’été de rajouter de la courgette voire de faire une crique à la courgette ou courgette et aubergine.


mique

LA MIQUE

Boulette de pomme de terre cuite à l’eau, mélangée avec de la tomme et de la crème puis gratinée au four.

De nombreuses variantes à partir de la pomme de terre cuite à l’eau existent.
La plus populaire : pommes de terre cuites à l’eau, écrasées dans l’assiette, et dans lesquelles on rajoute soit du beurre, soit de la crême fraiche ou dans lesquelles on casse un oeuf frais (ou à la coque).
Rajouter sel et poivre.

Ce plat accompagne bien la caillette.


bombine

LA BOMBINE

Ragoût de pommes de terre agrémenté de morceaux de viande (ou de tofu pour les végétariens).

Pommes de terre, oignons, olives noires et morceau de lard ou collier de mouton (voire sauce de viande d’un plat précédent).
La recette peut-être modifiée en y ajoutant des cèpes ou des châtaignes.

Faire revenir viande et oignons dans une marmitte.
Y ajouter 1kg de pommes de terre épluchées et coupées en morceaux épais.
Ajouter si possible 200 g de cèpes en tranches fines.
Ajouter deux ou trois feuilles de laurier, du sel, du poivre.
Recouvrir d’eau et faire cuire à feu moyen environ deux heures ou plus dans la marmitte fermée.


ragout porc chataignes

RAGOÛT DE PORC AUX CHÂTAIGNES

Couper 1kg d’épaule de porc en dés et la faire mariner la veille dans du vin rouge assaisonné.
Filtrer et garder le jus de marinade puis faire revenir la viande de tous les cotés pendant 20mn environ.
Retirer la viande et la mettre dans une marmitte en fonte.

Peler trois carottes et trois pommes de terre, les couper en morceaux, couper deux oignons en quartiers, ajouter une gousses d’ail.
Les faire dorer puis les rajouter à la viande dans la marmitte.
Ajouter deux ou trois feuilles de laurier, du sel, du poivre.

Délayer le suc de cuisson avec une pincée de sucre et 2 cuillères à soupe de farine. Puis mélanger le tout.
Mouiller avec le liquide filtré de la marinade et porter à ébullition.
Verser la sauce obtenue dans la cocotte, ajouter un trait d’eau de vie, couvrir et laisser mijoter à feu doux 1h environ.

Peler les châtaignes (en les ébouillantant après les avoir fendues) puis les rajouter au ragoût.
Couvrir et laisser mijoter encore 1h .


dinde chataigne

DINDE AUX CHÂTAIGNES

Faire tremper 100g de giroles séchées dans un peu d’eau.
Faire bouillir 20mn puis peler 1kg de châtaignes (après les avoir fendues) et les écraser avec une fourchette.
Hacher le foie et le gésier de la dinde, avec les girolles dont on a conservé l’eau.
Hacher l’oignon et l’ail et mélanger le tout.
Farcir une grosse dinde avec la préparation et la recoudre.
Mettre la dinde au four, arrosée d’huile. Retourner plusieurs fois.
Ajouter ensuite un verre de vin et l’eau des girolles, puis couvrir la dinde d’un papier d’aluminium.
Laisser au four à température moyenne pendant 2 heures en arrosant souvent.


terrine de lapin

TERRINE DE LAPIN

Vider puis couper le lapin en morceaux. et couper 300g de lard en morceaux.
Peler et couper une carotte en morceaux (et éventuellement quelques châtaignes).
Faire chauffer de l’huile dans une marmitte. Y faire revenir un oignon puis le lard et le lapin.
Rajouter la carotte et verser 1/2 litre de vin blanc sec. Assaisonner.

Faire mijoter à feu doux plusieurs heures en remuant de temps à autre.
Désosser le lapin. Tasser la viande dans une terrine.
Faire réduire le liquide de cuisson et le verser sur la viande.
Laisser refroidir.


civet de lièvre

CIVET DE LIÈVRE

Découper le lièvre en morceau et réserver le coeur, le foie ainsi que les rognons.
Laisser mariner 24h les morceaux de lièvre dans une marinade à base de vin rouge et d’assaisonnement (thym, laurier, oignons, huile d’olive …)
Passer la marinade et réserver les oignons.

Dans une marmitte, faire revenir une ou deux tranches de lard coupé en lardons, le lièvre, le coeur et les rognons ainsi que les oignons de la marinade.
Laisser roussir puis mouiller avec la marinade filtrée. Laisser mijoter doucement 1 ou 2h.

Quelques minutes avant de servir, rajouter le foie cru mixé et mélangé à un filet de vinaigre, puis remettre à mijoter doucement un moment.

Variantes : ajouter des champignons, des olives et des châtaignes.


maoche

LA MAOCHE OU POUYTROLLE

Plat traditionnel du plateau ardéchois constitué de farce à base de choux et de viande de porc hachée, cuite dans une panse de cochon, le tout bien assaisonné.

Hacher finement le chou, l’ail et les oignons.
Hacher finement la viande (chair à saucisse, lard et poitrine de porc)
Ajoutez l’assaisonnement (herbes, sel et poivre).
Mélanger le tout. La farce doit être bien homogène

Faire dégorger l’estomac de porc dans l’eau vinaigrée.
Le racler soigneusement à l’intérieur, le laver et le remplir avec la farce.
Farcir la panse et coudre l’extrémité avec de la ficelle alimentaire.
Coudre l’extrémité avec de la ficelle alimentaire.
Dans une grande mamitte faire cuire dans de l’eau frémissante salée pendant 4 à 5 h environ, sans couvrir (ne pas porter à bullition)
Vous pouvez rajouter au bouillon, oignons, carottes et céleris.

Pour éviter un éclatement durant la cuisson, serrer la Maouche dans un sac en tissu vendu en boucherie.

Variante appellé ‘Pouytrolle’ en Ardèche méridionale où l’on y remplace le choux par des feuilles de blettes ou d’épinard.


caillette

LA CAILLETTE

Il s’agit d’un petit pâté de viande agrémenté d’herbes.

Rafraîchir, égoutter, hacher et blanchir 250 g de feuilles de blettes et autant d’épinard.
Hacher d’autre part 500 g de gorge, 250 g de foie de porc, un petit peu de lard gras.

Faire revenir un oignon et une gousse d’ail hachés.
Ajouter les viandes et les herbes. Assaisonnez de sel et de poivre. Remuer en laissant cuire cinq minutes.
Faire de cette farce des boulettes de la taille d’une orange.

Les entourer de crépine, les serrer dans un plat de terre. Poser une lamelle de lard gras par-dessus et cuire au four 30 minutes à 200°.
Les caillettes se mangent froides ou réchauffées dans la poële, en entrée ou en plat. Elle s’accompagen très bien de pommes de terres cuites à l’eau (voir la mique)

De nombreuses variantes existent en ce qui concerne le choix de la viande et de l’assaisonnement.


bouillon d'ail

BOUILLON D’AIL (Aïgo Boulido)

Séparez et épluchez les gousses d’ail. Ecrasez-les légèrement.
Faites ensuite chauffer l’huile d’olive dans une grande cocotte et faites y ramollir l’ail pendant sans le laisser brunir.
Ajoutez l’assaisonnement puis 1,5 litre d’eau.
Portez à ébullition quelques minutes puis laisser mijoter doucement.
Servez le bouillon et ajoutez y le pain grillé (croutons de pains secs) que vous pouvez saupoudrer de fromage râpé.

Variantes :
– lorsque le bouillon est à ébullition vous pouvez y cuire des vermicelles
– ou préférer, en fin de cuisson, lier le bouillon avec quelques jaunes d’oeufs battus.


soupe de chataignes

SOUPE DE CHÂTAIGNES

Faire bouillir 20mn puis peler 1kg de châtaignes (après les avoir fendues)
Peler la pomme et la couper en dés.
Faire bouillir un litre de lait, y ajouter les châtaignes, la pomme, l’assaisonnement.
Laisser cuire à feu très doux.

Variante : réduire le tout en purée. Ajouter des plantes aromatiques.


omelette

OMELETTE DU PAUVRE

Mélanger de la farine à du lait puis incorporer deux oeufs à ce mélange.
Emincer un ou deux oignons (ou quelques lardons) et les faire revenir à la poêle.
Verser l’omelette battue par dessus.

Variante : ajouter des plantes aromatiques, des poivrons ou piments coupés. Des oeux brouillés sont excellents aussi.


omelette

OMELETTE À L’OSEILLE

Mélanger de la farine à du lait puis incorporer deux oeufs à ce mélange.
Emincer un ou deux oignons (ou quelques lardons) et les faire revenir à la poêle.
Rafraîchir, égoutter, hacher et blanchir 250 g de feuilles d’oseille.
Verser l’omelette battue par dessus.

Variante : ajouter des plantes aromatiques, des poivrons ou piments coupés. Des oeux brouillés sont excellents aussi.


salade verte

SALADE VERTE AU CHÉVRE CHAUD

Dans un plat à gratin, disposer des tranches de pains sur lesquelle vous placez 1/2 picodon.
Sur le picodon verser un filet d’huile d’olive et assaisonnez.
Passer au four environ 20 à 30mn.
Préparer la vinaigrette à base d’huile d’olive.
Préparer la salade verte ou frisée sur laquelle vous disposerez les tartines avec leur picodon tout juste sortis du four.

Variante : ajouter des plantes aromatiques, des olives, une tomate en quartier.


salade de pissenlits

SALADE DE PISSENLITS AUX LARDONS

Trier, laver et égouter 1/2 kg pissenlits.
Préparer la vinaigrette à base d’huile d’olive.
Faire frire les croûtons à la poêle dans de l’huile de pépins de raisin. Les égoutter puis les frotter avec une gousse d’ail.
Faire revenir 200g de lardons et les faire dorer.
Disposer les pissenlits dans un saladier, sur lesquels les lardons puis les croutons tièdes.
Ajouter un oeuf mollet

Les végétariens remplaceront les lardons par des cubes de tofu et de gruyère (ne pas frire).
Ajouter des noix.


tomates farcies

TOMATES ET AUBERGINES FARCIES

Eplucher et hacher de l’oignons et de l’ail.
Les mélanger avec la chair à saucisse. Ajouter sel, poivre et plantes aromatiques.
Couper le haut des tomates et les évider puis les remplir de la farce et remettre les chapeaux.
Mettre les tomates farcies dans le plat. Ajouter un peu de thym et arroser d’huile d’olive.
Cuire au four chaud à 180°C pendant 1 heure environ.
Servir avec du riz blanc.

RECETTE VÉGÉTARIENNE
Eplucher et hacher de l’oignons et de l’ail.
Couper en dés des courgettes, poivrons et pommes de terres pré-cuites à l’eau et du tofu
Faire revenir tout cela à l’huile d’olive en ajoutant plantes aromatiques, sel et poivre. Couper le haut des tomates et les évider puis les remplir de cette farce et remettre les chapeaux.
Mettre les tomates farcies dans le plat. Ajouter un peu de thym et arroser d’huile d’olive.
Enfourner pour 20-25 minutes à 180° C.


ratatouille

RATATOUILLE

Coupez les poivrons rouges, verts et jaunes en lanières dans le sens de la longueur puis en petits cubes.
Coupez ensuite aubergine et courgettes en petits cubes.
Coupez les oignons en fines rondelles puis coupez l’ail finement.
Coupez les tomates en cube.

Dans un fait-tout verser de l’huile d’olive et faire chauffer.
Faire revenir les oignons à feu assez vif puis y verser les poivrons en remuant quelques minutes à feu plus doux.
Ajoutez les aubergine puis les courgettes.
Remuez, couvrez et laisser cuire ainsi à feu doux durant 30 minutes tout en remuant de temps à autre.
Ajoutez ensuite les tomates.
Ajouer sel, poivre, plantes aromatiques et l’ail finement ciselé.
Remuez et laisser cuire le tout, toujours à feu doux 15-20 minutes.
Accompagner la ratatouille chaude ou froide avec du riz blanc … et des grillades et du vin.


tapenade

ANCHOÏADE
Rincer les anchois achetés en saumure puis les mixer avec de l’ail préalablement pilé.
Vous pouvez aussi y mettre des câpres
Ajouter un peu de vinaigre de vin.
Ajouter de l’huile d’olive en plusieus fois et mixer jusqu’à obtenir une pâte ferme qui se tienne mais s’étale.
Se mange en tartine sur du pain de campagne, de la fougasse ou des biscottes, accompagnée de légumes crus : carottes en batonnets, bouquets de chou fleur, branches de céleri, tomates … et du vin ou du pastis.

CAVIARD D’AUBERGINE ET/OU COURGETTES
Faire revenir des oignons et de l’ail dans de l’huile d’olive.
Cuire 30mn à l’étouffée aubergines, courgettes, oignons et ail tout en remuant de temps en temps.
Quand les légumes sont cuits, les mixer et, si besoin, ajouter de l’huile d’olive en plusieus fois jusqu’à obtenir une pâte ferme qui se tienne mais s’étale.
Se mange en tartine sur du pain de campagne, de la fougasse ou des biscottes, accompagnée de légumes crus : carottes en batonnets, bouquets de chou fleur, branches de céleri, tomates … et du vin ou du pastis.

CAVIARD DE POIS CHICHES (HOUMMOS)
Mixer des pois chiches cuits en y ajoutant du citron et de l’ail écrasé.
Ajouter de l’huile d’olive en plusieus fois jusqu’à obtenir une pâte ferme qui se tienne mais s’étale.
Se mange en tartine sur du pain de campagne, de la fougasse ou des biscottes, accompagnée de légumes crus : carottes en batonnets, bouquets de chou fleur, branches de céleri, tomates … et du vin ou du pastis.


vin

VINS DE SARRIETTE, DE ROMARIN …

Faire infuser de la sariette ou du romarin dans du vin blanc bien chaud.

La quantité de plantes et la durée d’infusion dépend des goûts de chacun.

Ajouter un peu de sucre.

Laisser refroidir, filtrer, mettre en en bouteille et consommer frais.


tarte

TARTE AUX MYRTILLES

Pâte sablée ou brisée 500 à 600g de myrtilles
Appareil : 2 oeufs 150 g de sucre 200 g de crème liquide 100 g de lait vanille
Dans un moule à tarte, déposer une pâte sablée ou brisée.

Battez les oeufs avec le sucre, incorporez la crème fraîche diluée dans le lait.
Parfumez avec quelques gouttes d’extrait de vanille. Ajoutez ensuite les myrtilles. Faites cuire dans un four chaud jusqu’à coloration de la pâte.
Saupoudrez de sucre glace avant de servir.


gateau

L’ARDÉCHOIS

Travailler deux oeufs avec 100g de sucre, une pincée de sel et 2 cuillères à soupe d’alcool de fruit ou de rhum.
Mélanger 100g de farine et 1 cuillère à soupe de levure.
Ajouter 100g de beurre ramolli et la créme de marrons puis mélanger le tout et l’ajouter aux oeufs travaillés. Bien mélanger.

Cuire au four 40 à 50mn dans un moule à gâteau. Démouler chaud.
Rajouter éventuellement une couche de miel de châtaigner


coupe de glace

LA COUPE ARDECHOISE

Déposer dans une coupe à glace, un fond de crème de marron sur lequel vous poserez deux boules de glace à la vanille.
Ajoutez ensuite de la chantilly et un coulis de chocolat tiède.

es éclats de marrons glacés, ou encore remplacer les copeaux de chocolat noir par des pépites de chocolat.

Variante : un coulis de myrtille ou une boule de glace à la myrtille varie bien aussi.