La protection et la conservation des écosystèmes et de la biodiversité
ECOSYSTÈMES ET BIODIVERSITÉ
la biodiversité est la diversité naturelle des organismes vivants.
La biodiversité EST la vie.
Issue de l’évolution, elle permet à celle-ci de s’exprimer encore et toujours.
Menacer et détruire la biodiversité est non seulement mettre en péril la survie de notre espèce mais aussi affaiblir et appauvrir le monde vivant dans son ensemble. Un certain nombre de programmes permettant de la préserver sont mis en oeuvre : le site du développement durable
LISTE ROUGE UICN
L’Union Internationale pour la conservation de la Nature, appelée aussi Union Mondiale pour la nature est une organisation internationale fondée en 1948 regroupant à la fois des États et des ONG.
Au sein de l’UICN, la Commission de Sauvegarde des Espèces constitue un réseau mondial de plus de 5000 experts, regroupés en groupes de spécialistes suivant les thématiques.
Le site de l’UICN
Cette commission élabore, depuis 1963, une Liste Rouge internationale des espèces menacées, actualisée environ tous les 3 ans.
Depuis 2001, la liste divises les espèces en 9 catégories :
– ÉTEINT : il ne reste aucun individu sur la planète
– ÉTEINT À L’ÉTAT SAUVAGE : il ne reste que des individus ex situ
– EN DANGER CRITIQUE D’EXTINCTION : risque d’extinction extrêmement élevé
– EN DANGER : risque d’extinction très élevé
– VULNÉRABLE : risque d’extinction élevé
– QUASI MENACÉ : sera probablement bientôt classable VULNÉRABLE
– PRÉOCCUPATION MINEURE : a priori pas de problèmes particuliers connus
– DONNÉES INSUFFISANTES : taxon trop mal connu pour être classé
– NON ÉVALUÉ : n’a pas encore été évalué selon les critères UICN
La mention d’une espèce dans une liste rouge ne constitue pas une protection réglementaire de cette espèce ; il s’agit seulement d’une base de données scientifiques la concernant et qui fait office de dispositif d’alerte pour mettre en place des mesures de conservation de cette espèce.
LA CONVENTION DE WASHINGTON
Convention de Washington (USA) ou CITES (Convention on International Trade of Endangered Species), du 3 mars 1973 sur le commerce international des espèces sauvages menacées d’extinction.
Le site de CITES
Le commerce international de la faune et de la flore sauvages est responsable de la réduction massive des effectifs de nombreuses espèces animales et végétales.
Cette convention a été élaborée afin de protéger ces effectifs et d’empêcher que le commerce international n’entraîne leur disparition. Elle compte environ 160 parties (pays, ONG). Ces pays interdisent le commerce international des espèces menacées d’extinction inscrites sur une liste et réglementent et surveillent le commerce d’autres espèces qui pourraient le devenir.
LA CONVENTION DE BONN
Convention de Bonn du 23 juin 1979 sur la conservation des espèces migratrices appartenant à la faune sauvage (CMS : Convention on Migratory Species).
www.developpement-durable.gouv.fr/La-convention-de-Bonn
Cette convention a été élaborée afin d’assurer la conservation des espèces migratrices terrestres, marines et aériennes sur l’ensemble de leur aire de répartition (échelle mondiale).
Les Etats (« Parties ») contractants doivent accorder une attention particulière aux espèces migratrices dont l’état de conservation est défavorable. Ces espèces sont classées en 2 annexes :
– Annexe I : espèces migratrices en danger => protection stricte
– Annexe II : espèces dont l’état de conservation est défavorable et qui nécessitent la conclusion d’accords internationaux pour leur conservation.
LA CONVENTION DE BERNE
Convention de Berne du 19 septembre 1979 pour la conservation de la vie sauvage et du milieu naturel de l’Europe.
www.developpement-durable.gouv.fr/La-Convention-de-Berne
Préambule de la Convention de Berne : la flore et la faune sauvages constituent un patrimoine naturel et d’une valeur esthétique, scientifique, culturelle, récréative, économique et intrinsèque, qu’il importe de préserver et de transmettre aux générations futures … ».
Élaborée par le Conseil de l’Europe, la convention est ouverte à l’adhésion des pays membres mais aussi aux pays non-membres se situant dans l’espace géographique de distribution des espèces européennes migratrices. On constate ainsi qu’elle « englobe » la Convention de Bonn pour les espèces migratrices européennes.
Moyens de protections : 4 annexes :
– Annexe I : espèces de flore strictement protégées
– Annexe II : espèces de faune strictement protégées
– Annexe III : espèces de faune protégées : les États doivent assurer le maintien de ces espèces par la réglementation de leur exploitation (chasse, cueillette, vente …)
– Annexe IV : moyens et méthodes de chasse et autres formes d’exploitation interdits
LA CONVENTION DE RAMSAR
La Convention de Ramsar a pour mission « La conservation et l’utilisation rationnelle des zones humides par des actions locales, régionales et nationales et par la coopération internationale, en tant que contribution à la réalisation du développement durable dans le monde entier ».
Les zones humides sont parmi les écosystèmes les plus divers et les plus productifs. Elles fournissent des services essentiels et toute notre eau douce. Toutefois, elles continuent d’être dégradées et transformées pour d’autres usages.
La Convention a adopté une large définition des zones humides comprenant tous les lacs et cours d’eau, les aquifères souterrains, les marécages et marais, les prairies humides, les tourbières, les oasis, les estuaires, les deltas et étendues intertidales, les mangroves et autres zones côtières, les récifs coralliens et tous les sites artifi ciels tels que les étangs de pisciculture, les rizières, les retenues et les marais salés.
Dans le contexte des « trois piliers » de la Convention, les Parties contractantes s’engagent :
– à œuvrer pour l’utilisation rationnelle de toutes leurs zones humides;
– à inscrire des zones humides appropriées sur la Liste des zones humides d’importance internationale (la « Liste de Ramsar ») et à assurer leur bonne gestion;
– à coopérer au plan international dans les zones humides transfrontières, les systèmes de zones humides partagés et pour les espèces partagées.
DIRECTIVE OISEAUX
La Directive 79/409/CEE, plus généralement appelée Directive Oiseaux, du 2 avril 1979 est une mesure européenne pour promouvoir la protection et la gestion des populations d’espèces d’oiseaux sauvages du territoire européen.
Cette protection s’applique aussi bien aux oiseaux eux-mêmes qu’à leurs nids, leurs œufs et leurs habitats.
Pour les espèces d’oiseaux plus particulièrement menacées, listées à l’annexe I de la directive, celle-ci prévoit la création, par les états membres, de zones de protection spéciale (ZPS).
DIRECTIVE HABITATS FAUNE FLORE
La directive 92/43/CEE, plus généralement appelée directive Habitats Faune Flore (ou encore directive Habitats) du 21 mai 1992 concerne la conservation des habitats naturels ainsi que des espèces animales et végétales menacée en Europe dont les milieux de vie doivent faire l’objet d’une gestion conservatoire pour protéger et/ou restaurer leurs populations et/ ou surfaces.
C’est une mesure européenne de protection et de gestion des espaces naturels et des espèces de faune et de flore à valeur patrimoniale dans le respect des exigences économiques, sociales et culturelles.
Pour les espèces et milieux menacées, listés à l’annexe I et II de la directive, celle-ci prévoit, par les états membres, la création d’un réseau écologique européen de Zones Spéciales de Conservation (ZSC).
LES RÉSERVES NATURELLES
Les Réserves Naturelles Nationales sont des espaces naturels protégés par une réglementation et une gestion adaptées du fait d’un patrimoine exceptionnel (géologie, flore, faune, écosystème, paysage).
Le site des Réserves Naturelles de France
Les Réserves Naturelles Régionales. Crées à l’échelon local ou régional, leur compétence en matière de classement et de responsabilité dépend du Conseil régional.
La France compte actuellement 341 réserves naturelles (couvrant 2 860 179 ha), réparties en :
– 170 réserves naturelles nationales (RNN), couvrant 2 750 091 ha (terrestres et maritimes, en métropole et outre-mer), dont la réserve naturelle des Terres australes françaises (2 270 000 ha)
– 173 réserves naturelles régionales (RNR)
La première réserve naturelle française, créée en 1913, fut la réserve maritime de l’archipel des Sept-Îles.
La première réserve naturelle française sur le domaine terrestre, créée en 1961, fut celle du Lac Luitel dans le massif de Belledonne.
LES PARCS NATIONAUX
Les parcs nationaux de France sont des zones naturelles classées et protégées du fait d’une exceptionnelle richesse des milieux, des espèces animales et végétales, des paysages, et du patrimoine culturel.
La charte des parcs nationaux en permet le développement durable ainsi que la valorisation et la protection.
Le site des Parcs Nationaux de France
Ils sont structurés en deux secteurs à la réglementation distincte :
– la zone de protection (le cœur du parc) soumise à une réglementation stricte de protection de la nature
– la zone périphérique (zone d’adhésion) sur laquelle les communes sont partenaires du développement durable du parc.
La France compte actuellement neuf parcs nationaux qui font parties des joyaux du patrimoine.
Le premier parc national français crée fut celui de la Vanoise en 1963.
LES PARCS NATURELS RÉGIONAUX
Un parc naturel régional (PNR) est créé par des communes contigües qui souhaitent mettre en place un projet de conservation de leur patrimoine naturel et culturel partagé sur un territoire cohérent (parfois en dehors des limites administratives classiques).
Les parcs naturels régionaux ont été créés en France par un décret en date du 1er mars 1967. Leurs territoires sont classés par décret du premier ministre pour une période de 12 ans renouvelable. Les règles de gestion d’un parc régional figurent dans sa charte.
La France compte actuellement 46 parcs naturels régionaux (44 en métropole, 1 en Guyane et 1 en Martinique) qui représentent 13% du territoire français.
Le site des Parcs Naturels Régionaux
LES RÉSERVES DE BIOSPHÈRE
Dès 1971, l’UNESCO lance le programme « l’Homme et la biosphère » (Man and Biosphere – MAB) qui vise à fournir des bases scientifiques permettant d’apporter des réponses appropriées aux problèmes de développement durable des populations et de gestion des ressources naturelles.
Le site du programme MAB
Le MAB contribue à la mise en oeuvre des engagements issus de la Conférence de Rio de Janeiro en 1992 : agenda 21 et convention sur la biodiversité.
L’objectif est de contribuer à la conservation des écosystèmes, des paysages, des espèces et de la variabilité génétique et d’encourager un développement économique respectant la nature et la culture locale
La France compte actuellement 10 Réserves de Biosphère.
LE CONSERVATOIRE DU LITTORAL
Le Conservatoire de l’espace littoral et des rivages lacustres ou Conservatoire du littoral est un établissement public français créé en 1975. Le site du Conservatoire du littoral
Établissement membre de l’Union mondiale pour la nature (UICN), le Conservatoire assure la protection de 156 000 hectares sur plus de 600 sites, représentant environ 1 500 km de rivages maritimes, soit 22 % du linéaire côtier en 2014.
Son objectif est d’acquérir un tiers du littoral français afin qu’il ne soit pas construit ou artificialisé. Il peut acquérir des terrains situés sur le littoral, mais aussi sur le domaine public maritime depuis 2002, les zones humides des départements côtiers depuis 2005, les estuaires, le domaine public fluvial et les lacs depuis 2009.
LES ZONES HUMIDES
Marais, tourbières, prairies humides, lagunes, mangroves… entre terre et eau, les milieux humides présentent de multiples facettes et se caractérisent par une biodiversité exceptionnelle.
Les zones humides
Elles abritent de nombreuses espèces végétales et animales. Par leurs différentes fonctions, elles jouent un rôle primordial dans la régulation de la ressource en eau, l’épuration et la prévention des crues.
Menacé par les activités humaines et les changements globaux, ce patrimoine naturel fait l’objet d’une attention toute particulière. Sa préservation représente des enjeux environnementaux, économiques et sociaux importants. Depuis bientôt 40 ans, la France s’est engagée à préserver les zones humides sur son territoire, notamment à travers la signature de la convention internationale de Ramsar.
LES ESPACES NATURELS SENSIBLES
L’Espace naturel sensible (ENS) a été institué par la loi 76.1285 du 31 décembre 1976 comme espace dont le caractère naturel est menacé et rendu vulnérable, actuellement ou potentiellement, soit en raison de la pression urbaine ou du développement des activités économiques ou de loisirs, soit en raison d’un intérêt particulier eu égard à la qualité du site ou aux caractéristiques des espèces végétales ou animales qui s’y trouvent.
Le site de Conservatoire Nature
Les espaces naturels sensibles des départements (ENS) sont un outil de protection des espaces naturels par leur acquisition foncière ou par la signature de conventions avec les propriétaires privés ou publics mis en place dans le droit français et régis par le code de l’urbanisme.
Les ENS de l’Ardèche
« Afin de préserver la qualité des sites, des paysages, des milieux naturels et des champs naturels d’expansion des crues et d’assurer la sauvegarde des habitats naturels selon les principes posés à l’article L. 110, le département, par le Conseil Général, est compétent pour élaborer et mettre en œuvre une politique de protection, de gestion et d’ouverture au public des espaces naturels sensibles, boisés ou non. (…) »
Ces espaces sont protégés pour être ouverts au public, mais on admet que la sur-fréquentation ne doit pas mettre en péril leur fonction de protection. Ils peuvent donc être fermés à certaines périodes de l’année ou accessibles sur rendez-vous, en visite guidée. Certaines parties peuvent être clôturées pour les besoins d’une gestion restauratoire par pâturage.
L’ARRÊTÉ DE PROTECTION DE BIOTOPE
L’arrêté préfectoral de protection de biotope (ou APB ou APPB), couramment appelé « arrêté de biotope » est proposé par l’État, en la personne du préfet, pour protéger un habitat naturel ou biotope abritant une ou plusieurs espèces animales et/ou végétales sauvages et protégées.
www.developpement-durable.gouv.fr
Sur le site du Muséum National d’Histoire Naturelle
Les arrêtés de protection de biotope sont des aires protégées à caractère réglementaire, qui ont pour objectif de prévenir, par des mesures réglementaires spécifiques de préservation de leurs biotopes, la disparition d’espèces protégées.
Ces biotopes sont nécessaires à leur alimentation, à leur reproduction, à leur repos ou à leur survie. Ils peuvent être constitués par des mares, des marécages, des marais, des haies, des bosquets, des landes, des dunes, des pelouses ou par toutes autres formations naturelles peu exploitées par l’homme. Il peut arriver que le biotope d’une espèce soit constitué par un lieu artificiel (combles des églises, carrières), s’il est indispensable à la survie d’une espèce protégée.
L’INVENTAIRE ZICOS
Les Zones Importantes pour la Conservation des Oiseaux Sauvages (ZICOS) sont des sites d’intérêt majeur qui hébergent des effectifs d’oiseaux sauvages jugés d’importance communautaire ou européenne.
Les ZICOS sur le site de Conservation-Nature
Cet inventaire, basé sur la présence d’espèces d’intérêt communautaire répondant à des critères numériques précis, a été réalisé par la Ligue pour la Protection des Oiseaux (LPO) et le MNHN pour le compte du ministère chargé de l’Environnement, avec l’aide des groupes ornithologiques régionaux.
Publié en 1994, cet inventaire a identifié 285 zones couvrant une superficie totale d’environ 4,7 millions d’hectares, dont 4,4 millions d’hectares de superficie terrestre, soit 8,1% de la superficie du territoire national.
La directive européenne n°79-409 du 6 avril 1979 relative à la conservation des oiseaux sauvages s’applique à tous les états membres de l’union européenne. Elle préconise de prendre « toutes les mesures nécessaires pour préserver, maintenir ou rétablir une diversité et une superficie suffisante d’habitats pour toutes les espèces d’oiseaux vivant naturellement à l’état sauvage sur le territoire européen ». C’est dans ce contexte que la France a décidé de mettre en place les ZICO.
Tout comme les autres états membres, la France s’est engagée à désigner en Zone de Protection Spéciale (ZPS) au titre de la directive Oiseaux les sites nécessitant des mesures particulières de gestion et de protection pour conserver les populations d’oiseaux sauvages remarquables en particulier ceux inscrits à l’annexe I de la directive.
L’INVENTAIRE ZNIEFF
Lancé en 1982, l’inventaire des Zones Naturelles d’Intérêt Ecologique Faunistique et Floristique (ZNIEFF) a pour objectif d’identifier et de décrire des secteurs présentant de fortes capacités biologiques et un bon état de conservation.
Les ZNIEFF sur le site de l’Inventaire National du Patrimoine Naturel
Les ZNIEFF en Ardèche
On distingue 2 types de ZNIEFF :
* les ZNIEFF de type I : secteurs de grand intérêt biologique ou écologique
* les ZNIEFF de type II : grands ensembles naturels riches et peu modifiés, offrant des potentialités biologiques importantes.
L’inventaire ZNIEFF concerne l’ensemble du territoire français, terrestre et marin.
Cet inventaire est un des éléments majeurs de la politique de protection de la nature.
Il doit être consulté dans le cadre de projets d’aménagement du territoire (document d’urbanisme, création d’espaces protégés, élaboration de schémas départementaux de carrière….).
Le ministère de l’Ecologie, du Développement durable en est le commanditaire.
Les Direction régionale de l’environnement (DIREN) en sont les maîtres d’œuvre.
Le Muséum National d’Histoire Naturelle assure, pour l’ensemble du programme, la coordination méthodologique et la validation scientifique de l’inventaire.
LE RÉSEAU NATURA 2000
Avec la constitution du réseau Natura 2000, l’Europe s’est doté d’un réseau cohérent de sites écologiques dont les objectifs sont la conservation et la préservation de la biodiversité biologique et de valoriser le patrimoine naturel en matière d’espèces animales ou végétales et des milieux de vie qui les abritent.
Le portail du réseau Natura 2000
Sur le site du Muséum National d’Histoire Naturelle
Les procédures de désignation des sites Natura 2000 s’appuient sur la garantie scientifique que représente les inventaires des habitats et espèces selon une procédure validée par le Museum National d’Histoire Naturelle (MNHN).
Dans ce cadre, la concertation avec les usagers de ces territoires est primordiale car elle permet de tenir compte des spécificités et problématiques locales.
Les sites d’intérêt communautaire sont rassemblés au sein du réseau Natura 2000, qui comporte deux types de sites :
* les Zones Spéciales de Conservation (ZSC), définies par la directive 92/43/ dite directive Habitats Faune Flore.
* les Zones de Protection Spéciale, (ZPS) définies par la directive 79/409/CEE dite directive Oiseaux.
LA TRAME VERTE ET BLEUE
La Trame verte et bleue (TVB) est un réseau écologique et outil alliant préservation de la biodiversité et aménagement du territoire.
Le site de la trame verte et bleue
La Trame verte et bleue (TVB), l’un des engagements phares du Grenelle de l’environnement, est une démarche qui vise à maintenir et à reconstituer un réseau d’échanges sur le territoire national pour que les espèces animales et végétales puissent, comme l’homme, communiquer, circuler, s’alimenter, se reproduire, se reposer… c’est-à-dire assurer leur survie, en facilitant leur adaptation au changement climatique ! Elle contribue ainsi au maintien des services que nous rend la biodiversité : qualité des eaux, pollinisation, prévention des inondations, amélioration du cadre de vie, etc.
La Trame verte et bleue constitue un outil de préservation de la biodiversité s’articulant avec l’ensemble des autres outils (stratégie de création des aires protégées, parcs nationaux, réserves naturelles, arrêtés de protection de biotope, Natura 2000, parcs naturels régionaux, plans nationaux d’actions en faveur des espèces menacées, etc.) encadrés par la stratégie nationale de biodiversité 2011-2020. En complément de ces autres outils essentiellement fondés sur la connaissance et la protection d’espèces et d’espaces remarquables, la Trame verte et bleue permet de franchir un nouveau pas en prenant en compte le fonctionnement écologique des espaces et des espèces dans l’aménagement du territoire et en s’appuyant sur la biodiversité ordinaire.
AGENDA 21
L’Agenda 21 (Sommet de la Terre de Rio – 1992 ) est un projet global et concret, dont l’objectif est de mettre en oeuvre progressivement et de manière pérenne le développement durable à l’échelle d’un territoire.
Le site d’Agenda 21 France
– Un programme local d’actions en faveur du développement durable
Loin de se limiter à un système de management environnemental, l’Agenda 21 est un programme politique, impulsé par le premier élu, et qui vise le développement durable du territoire. Il décline sur le territoire les objectifs de développement durable issus du Sommet de la Terre de Rio.
– Une démarche de réflexion et d’actions partagées sur le territoire
La démarche Agenda 21 est fondée sur un diagnostic concerté et permet de concevoir un projet stratégique, traduit par un plan d’actions périodiquement évalué et renforcé.
Les acteurs de la protection de la nature
LE MUSÉUM NATIONAL D’HISTOIRE NATURELLE (MNHN)
Le MNHN, créé en 1635, est au carrefour des sciences de la Terre, de la Vie et de l’Homme.
Il se consacre quotidiennement, depuis près de 400 ans, à la nature et à ses relations avec l’espèce humaine. Riche de son histoire, au cœur de l’actualité, le Muséum travaille aussi pour l’avenir …
Le site du MNHN
Cinq missions pour connaître et préserver la nature.
La prise de conscience environnementale et la sauvegarde de la planète sont au cœur des débats contemporains.
Totalement engagé sur ces questions, le Muséum occupe une position de référence grâce à des missions variées : la recherche fondamentale et appliquée, la conservation et l’enrichissement des collections, l’enseignement, l’expertise et la diffusion des connaissances.
Centre de recherche, le Muséum s’appuie sur des travaux en laboratoire et des expéditions dans le monde entier, un grand éventail de disciplines, des collections exceptionnelles et une expertise reconnue.
A travers l’enseignement ou les actions de diffusion, il a également pour mission de partager ses savoirs. Avec un objectif clair : rendre les connaissances sur la nature accessibles à tous et sensibiliser le plus grand nombre à la protection de notre planète.
L’ASPAS
L’ASPAS a créé le conservatoire ESPACE et déposé le label « Réserves de Vie Sauvage » qui, par des acquisitions foncières, permettront une meilleure défense de la faune sauvage et plus généralement du patrimoine naturel.
Le site de L’ASPAS
Aujourd’hui, la chasse est autorisée dans plus de 70 % des Réserves Naturelles d’État existantes et dans 100 % des nouvelles Réserves de France. De même l’exploitation forestière peut se pratiquer dans tout ou partie de ces espaces dits « protégés » (comme, par exemple, dans tous les Parcs Nationaux).
Cela ampute des pans entiers de diversité biologique liée au bois mort, mais cela nuit aussi à toutes les espèces sensibles au dérangement.
L’ASPAS a réagi en créant son conservatoire ESPACE pour se doter du meilleur des outils de protection des milieux naturel : l’acquisition foncière.
FORÊTS SAUVAGES
Forêts Sauvages : fond pour la naturalité des écosystèmes
Le site de Forêts Sauvages
Forêts Sauvages a pour vocation la préservation des écosystèmes à fonctionnement naturel au travers des principaux objectifs suivant :
– promouvoir la naturalité à tous les niveaux
– éditer un périodique diffusé par voie électronique : Naturalité, la lettre de Forêts Sauvages
– protéger de façon intégrale des surfaces forestières conséquentes par la maîtrise foncière
REWILDING EUROPE
Rewilding Europe wants to make Europe a wilder place, with much more space for wildlife, wilderness and natural processes. Bringing back the variety of life for us all to enjoy and exploring new ways for people to earn a fair living from the wild.
Le site de Rewilding Europe
”Wild nature is recognised as an important and fundamental part of Europe’s natural and cultural heritage and is an essential element of a modern, prosperous, and healthy European society”
LA LIGUE DE PROTECTION DES OISEAUX (LPO)
La Ligue de Protection des Oiseaux (LPO) œuvre au quotidien pour la protection des espèces, la préservation des espaces et pour l’éducation et la sensibilisation à l’environnement.
La LPO a été créée en 1912 pour mettre un terme au massacre du macareux moine en Bretagne, oiseau marin devenu, depuis, son symbole. Elle est le partenaire officiel en France du réseau BirdLife International.
La LPO met en œuvre des plans nationaux de restauration d’oiseaux parmi les plus menacés de France, coordonne des programmes européens de sauvegarde d’espèces et gère la réintroduction d’oiseaux menacés.
Elle participe à de grandes enquêtes nationales et internationales. Elle propose à l’État, aux collectivités régionales et locales, son expertise sur le patrimoine naturel, et concourt ainsi à la protection d’espèces et d’habitats menacés, notamment lors de projets d’infrastructures.
La LPO accueille chaque année des milliers d’oiseaux blessés, tombés du nid ou mazoutés dans ses centres de sauvegarde.
FÉDÉRATION RHÔNE-ALPES DE PROTECTION DE LA NATURE (FRAPNA)
La Fédération Rhône-Alpes de Protection de la Nature (FRAPNA) œuvre au quotidien pour défendre les « biens communs » que sont le sol, l’air, le vivant, l’eau et agir ensemble dans une nouvelle donne territoriale.
Le site de la FRAPNA
La FRAPNA est la fédération des associations de protection de la nature de Rhône-Alpes. Elle fédère 220 associations, regroupées en 8 FRAPNA départementales.
– Comprendre : pour mieux protéger la nature et l’environnement, il est indispensable d’en saisir la complexité et de comprendre les impacts de notre mode de vie sur la nature.
– Convaincre : pour cela, l’éducation à l’environnement et au développement durable est une part importante de l’activité de la FRAPNA.
– Mobiliser : pour faire entendre la voix des associations de protection de la nature et de l’environnement
– Défendre : les « sentinelles de l’environnement » donnent les moyens à tous les citoyens d’alerter lorsque l’environnement est dégradé et d’accompagner ou de suivre sa réparation.